10 - Sur les traces de mes ancêtres PIAT Nièvre et AUFFRET Bretagne - LE TEMPS QUI PASSE - 2

18 février 2019

10 - Sur les traces de mes ancêtres PIAT Nièvre et AUFFRET Bretagne

Sur les traces de mes ancêtres :

Nièvre pour les PIAT

Bretonne pour les Auffret

Les recherches généalogiques demandent beaucoup de temps, elles peuvent durer 50 années et plus, sans jamais être terminées ; tellement l’œuvre est grande. Il ne faut donc pas tenir compte des longs écarts de silence entre la parution des billets. Ce sont comme des enquêtes, elles rebondissent quand nous ne nous y attendons pas.

Je vous ai laissé avec mon sosa 16 : Thomas PIAT, gendarme à pied à la brigade d’Issy (les Moulineaux) où il a été exemplaire.

2018, a été ponctuée de plusieurs balades dans les départements français, pour humer l’air de mes ancêtres et essayer de retrouver leur berceau afin de récolter si possible de nouvelles informations. Nous nous sommes rendus dans le nivernais entre la Nièvre et l’Allier, belle région naturelle.

L’été dernier, Nantes et la Bretagne dans le Morbihan des terres. Sur les traces de ma grand-mère paternelle Adrienne Auffret.

A Nantes, nous avons rencontré ma cousine germaine Carmen, la fille d’une de demi-sœur de mon père. Elle nous a emmené voir sa maman « ma tante » dans un Ehpad de la région ; malheureusement elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer et n’a pas pu nous raconter ses souvenirs. En revanche, sa fille nous a montré beaucoup de photographies et nous a raconté la vie de ses grands-parents. Sa grand-mère n’a pas été plus heureuse que la mienne avec notre grand-père, elle n’a fait que confirmer ce que m’avait dit mon père et le peu des autres personnes rencontrées sur Internet qui l’avaient connu. C’était un homme extrêmement jaloux et violent. Pourtant il semblait intelligent puisqu’il avait été greffier au tribunal de grande instance de Paris. A l’époque en 1909 pour occuper ce poste il fallait avoir une belle écriture et ne pas faire de fautes d’orthographe et savoir rédiger. A cause de magouilles il s’est fait renvoyer. C’était également un peintre et un sculpteur ; qui lui est arrivé de payer le médecin avec une de ses croutes !! Il a fait beaucoup de petits métiers et il a beaucoup déménagé dans sa vie. Toutes ces informations ont renforcé mon idée de découvrir de quoi est décédée ma grand-mère à 39 ans.

La maman de Carmen décèdera la semaine de Noël 2019 à Nantes, 1 an presque jour pour jour après sa soeur Arlette. La boucle est bouclée, les 14 enfants de Paul Eugène Piat sont partis. Les nouvelles générations sont en marche. Suite à un test ADN sur nos origines, j'ai été en contact avec certains d'entre eux, sans donner suite. Me reste une cousine demi-germaine Carmen et une petite cousine Carole aux Antilles, avec lesquelles je suis en contact et partage mes découvertes.

A Nevers, j’ai vu la maison de mes bisaïeuls. Claude Berthé et Marie Rollot après 1858 ,je vous en ai parlé au chapitre 9 ; lui était loueur de chevaux. Maintenant, la maison en très bon état a été reprise par la ville pour en faire des logements sociaux. Dans les villages du nivernais, quelques jolies maisons rénovées ayant appartenues aux uns et aux autres de mes ancêtres. Dans les villages quelques très vieilles maisons qu’ils ont certainement connus et aussi de belles églises qu’ils ont certainement fréquentées, puisqu’ils étaient tous catholique. Il ne faut pas oublier qu’au XVIIIème siècle et au XIXème siècle, l’église avait une très grande importance dans les familles.

Dans le Morbihan des terres, la Bretagne profonde encore des maisons bien rénovées ayant appartenues à la branche Auffret. Quant aux cimetières, lieux très importants pour les généalogistes, peu de trouvailles contrairement à mes débuts dans la généalogie il a 55 ans. Maintenant, beaucoup de tombes ont été remplacées par des neuves et les concessions revendues. Encore quelques patronymes présents dans ma généalogie, mais rien de très concret. Les recherches de ce côté me semblent très difficiles.

Néanmoins, de belles découvertes régionales qui ne m’ont pas laissées indifférentes.

Je terminerai par une liste de mes patronymes et des lieux où ils étaient présents. Peut être que des personnes lisant ce billet reconnaîtront un de ceux rencontrés dans sa généalogie. D’avance je leur dis merci. Pour moi ces recherches sont très importantes pour mieux savoir ce que je suis, je veux sa voir d’où je viens. Je peux dire que la généalogie a été l’œuvre de ma vie.

De 1725 à la fin du XIXème siècle :

Patronymes

Piat (Plat), Berthé, Rollot, Etienne, Marchecourt, Petit, Joly, Gaujour, Gamard.

Villes ou villages de la Nièvre

Les PIAT Crux le Chatel, Crux la Ville, Montigny aux Amognes, St. Jean aux Amognes, Jailly, Ste Marie, Nevers.

Il est très intéressant de constater l’avancée des PIAT (Plat) petit à petit de Crux la ville à Nevers, ensuite région parisienne Créteil, Issy les Moulineaux, et Paris jusqu’à la fin du XXème siècle.

De 1663 à 1886 Patronymes.

Auffret, Le Boulch, Guillaume, Briand, Le Toux, Botherel, Le Harze, Clerant, Legal, Euzenat, Launay, Le Scodan, Le Normand, Guillemot.

Villes ou villages

Chantenay (Loire Atlantique), Loc Maria (Finistère) Neuillac (Morbihan) Louis Cat (Cotes du Nord) Berrien (Finistère), Loc Maria Bérien (Finistère) Huelgoat (Finistère) St. Aigan (Morbihan) Kergrist (Morbihan) Neuillac (Morbihan) Cleguerrec (Morbihan)

Et là, il est très intéressant de constater l’implantation bretonne, pas étonnant que dans mon test ADN il s'avère que j'ai 48% de souche anglaise : avec tous ces bretons et pour renforcer la donne les bordelais de mon côté maternel.